dbootstrap
pour la configuration initiale du système
dbootstrap
dbootstrap
est le nom du programme qui est lancé après l'amorçage
du système d'installation. Il a en charge la configuration initiale du système
et l'installation du système de base.
Le but principal de dbootstrap
et de votre configuration initiale
du système est la configuration des éléments de base de votre système. Par
exemple vous pourriez avoir besoin de certains « modules noyaux », qui sont des
pilotes liés au noyau. Ces modules incluent des pilotes de périphériques, des
pilotes réseaux, le support pour certains languages et pour d'autres types de
périphériques, qui ne sont pas forcément inclus dans le noyau que vous
utilisez.
Le partitionnement de disques, leur formatage, la configuration réseau, sont
aussi pris en charge par dbootstrap
. Ces réglages initiaux sont
faits en premier, car ils sont souvent indispensables au fonctionnement du
système.
dbootstrap
est une application simple, basée sur des menus en mode
texte, pensée dans un esprit de compatibilité maximale, en toute situation
(comme l'installation via ligne série, par exemple). Elle est très simple à
utiliser; généralement, elle vous guidera à chaque étape de l'installation.
Vous pouvez également à tout moment revenir en arrière et recommencer certaines
étapes si vous avez fait une erreur.
La navigation à l'intérieur de dbootstrap
est gérée par les
touches de direction, Enter et Tab.
Si vous êtes un utilisateur averti d'Unix ou de Linux, appuyez sur
AltGauche-F2 pour passer sur la seconde console virtuelle.
Il s'agit de la touche Alt sur le coté gauche de la barre d'espace et
de la touche de fonction F2 en même temps. Un clone du Bourne shell
nommé ash
tourne dans cette fenêtre supplémentaire. A ce stade,
vous avez amorcé sur un disque en mémoire RAM et vous disposez pour votre
utilisation d'un nombre limité d'utilitaires Unix. Vous pouvez voir quels
programmes sont disponibles avec la commande ls /bin /sbin /usr/bin
/usr/sbin. Utilisez les menus pour effectuer toutes les tâches qu'ils
peuvent réaliser: le shell et les commandes ne sont là que dans le cas où les
choses se passent mal. En particulier, vous devriez toujours utiliser les
menus et non le shell, pour activer la partition de swap, car le logiciel du
menu ne peut pas détecter que vous l'avez fait depuis le shell. Appuyez sur
LeftAlt-F1 pour retourner aux menus. Linux autorise plus de 64
consoles virtuelles, bien que la Rescue Floppy n'en utilise qu'une petite
partie.
Les messages d'erreurs sont généralement redirigés vers la troisième console
virtuelle (connu sous le nom tty3). Vous pouvez accéder à cette
console avec la combinaison de touches Alt-F3 (tenez la touche
Alt enfoncée, et pressez F3); vous pouvez revenir à
dbootstrap
avec Alt-F1.
Le premier écran que vous présente dbootstrap
sont les ``Notes sur
cette version''. Cette écran présente la version du programme
boot-floppies
que vous êtes en train d'utiliser et une brève intro
sur les développeurs Debian.
Vous pouvez voir une boîte de dialogue contenant le message ``Le programme
d'installation est en train de déterminer l'état actuel de votre système et la
prochaine étape de l'installation qui doit être effectuée.''. Sur certains
systèmes, ce message apparaît trop rapidement pour être lu. Vous apercevrez
cette boîte de dialogue entre chaque étape du menu principal. Le programme
d'installation, dbootstrap
, vérifie l'état du système entre chaque
étape. Cette vérification vous permet de redémarrer l'installation sans perdre
le travail déjà effectué si vous arrêtez le système au milieu de
l'installation. Si vous redémarrez une installation, vous aurez à reconfigurer
le choix Couleur/Monochrome, le clavier, réactiver la partition de swap et
remonter les partitions du disque ayant été activées. Toutes les autres
actions de la procédure d'installation seront sauvegardées.
Durant la procédure d'installation entière, il vous sera présenté le menu
principal, nommé ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''. Les
choix en haut du menu changeront pour indiquer votre avancement dans
l'installation du système. Phil Hughes a écrit dans le Linux Journal
que vous pourriez
apprendre à un coq l'installation de Debian! Il voulait dire que la
procédure d'installation consistait principalement à enfoncer la
touche Enter. Le premier choix dans le menu d'installation est la
prochaine action que vous devriez effectuer par rapport à la détection par le
système des actions déjà terminées. Il y est indiqué ``Suivant'' et à ce stade
l'étape suivante de l'installation du système qui sera effectuée.
Assurez-vous que l'option ``Suivant'' soit en surbrillance et appuyez sur
Enter pour entrer dans le menu de configuration du clavier.
Sélectionner un clavier conforme à la disposition utilisée pour votre langue ou
à défaut sélectionnez celui le plus proche (Si vous utilisez un clavier
Français, choisissez l'entrée « fr-latin1 »). Une fois le système installé,
vous pourrez sélectionner une disposition de clavier parmi un plus grand choix
(exécutez kbdconfig
en tant que root une fois
l'installation du système terminée).
Déplacez la surbrillance sur le clavier désiré et appuyez sur Enter. Utilisez les touches de direction pour déplacer la surbrillance : elles sont disposées au même endroit sur tous les claviers, elles sont donc indépendantes de la configuration du clavier.
Si vous installez une station sans disque dur, les étapes suivantes sont à sauter, vu qu'il n'y a pas de disque local à partitionner. Dans ce cas, passez à la section ``Configurer le réseau'', Section 7.13. Ensuite, il vous sera demandé de monter votre partition racine NFS dans ``Monter une partition Linux déjà initialisée'', Section 7.9.
Vous a-t-il été conseillé de faire une copie de sauvegarde de vos disques durs ? Voici votre première occasion de détruire toutes les données de vos disques et votre dernière chance pour faire une copie de votre ancien système. Si vous n'avez pas fait de copie de tous vos disques, retirez la disquette du lecteur, ré-initialisez le système et sauvegardez vos données maintenant !
Si vous n'avez pas encore partitionné votre disque pour des systèmes de fichiers ou un swap Linux, i.e., comme expliqué dans Partitionnement pré-existant à l'installation, Section 4.5, la prochaine étape sera ``Partitionner un disque dur''. Si vous avez déjà créé au moins une partition Linux et une partition de swap Linux, l'option ``Suivant'' du menu sera ``Initialiser et activer une partition de swap'', ou bien vous allez même sauter cette étape si votre système possède peu de mémoire et qu'il vous avait été demandé d'activer la partition de swap dès le démarrage du système. Quel que soit l'état de l'option ``Suivant'', vous pouvez utiliser la touche de direction du bas pour sélectionner ``Partitionner un disque dur''.
Le menu ``Partitionner un disque dur'' vous présente la liste des lecteurs que vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de partitionnement. Vous devez créer au moins une partition « Linux » (type 83) et vous voulez probablement au moins une partition « Linux Swap » (type 82), comme expliqué dans Partitionnement de votre disque dur, Chapitre 4. Si vous n'êtes pas sûr de la manière de partitionner votre système, retournez lire ce chapitre.
Suivant votre architecture, il y a différents programmes qui peuvent être utilisés. Voici les programmes qui sont disponibles sur votre architecture:
cfdisk
page de manuel de cfdisk
.
Remarquez que cfdisk
ne comprend pas les partitions FreeBSD du
tout et, de nouveau, les noms de périphériques peuvent varier.
mac-fdisk
fdisk
pour Mac; voir la page de manuel de mac-fdisk
Un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnez
``Partitionner un disque dur''. Si ce n'est pas celui que vous souhaitez
utiliser, quittez le programme de partitionnement, allez au shell (tty2), et
tapez manuellement le nom du programme que vous voulez utiliser (et ses
arguments, si nécessaire). Ensuite, sautez l'étape ``Partitionner un disque
dur'' de dbootstrap
et continuez à l'étape suivante.
Il est fortement recommandé d'utiliser une partition de swap, mais vous pouvez vous en passer si vous insistez et si votre système possède plus de 5MB de RAM. Si c'est le cas, sélectionnez l'option du menu ``Continuer sans partition de «swap»''.
Cette action sera l'étape suivante, une fois une partition disque créée. Vous avez le choix entre initialiser et activer une nouvelle partition de swap, activer une partition précédemment initialisée, ou continuer sans partition de swap. Il est toujours permis de ré-initialiser une partition de swap, choisissez donc ``Initialiser et activer une partition de swap'' à moins que vous ne soyez sûr de ce que vous faites.
Ce menu doit vous présenter la boîte de dialogue ``Veuillez choisir la partition à activer comme périphérique de swap.''. Le périphérique présenté par défaut devrait être la partition de swap déjà configurée; si c'est bien le cas, pressez simplement Enter.
Finalement, il y a une demande de confirmation puisque l'installation détruira toutes les données déjà présentes sur une partition. Si vous êtes sur de votre coup, choisissez ``Oui''. L'écran va clignoter pendant que le programme d'installation tourne.
A cette étape l'option suivante du menu devrait être ``Initialiser une partition Linux''. Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous n'avez pas terminé la phase de partionnement du disque ou que vous n'avez pas choisi l'une des alternatives du menu concernant votre partition de swap.
Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une déjà
initialisée. Notez que dbootstrap
ne mettra pas à jour
un ancien système sans le détruire. Si vous avez besoin d'une mise à jour, un
système Debian peux se mettre à jour de lui-même sans utiliser
dbootstrap
. Pour les instructions de mise à jour d'un système
Debian 2.2, voyez les instructions
de mise à jour
.
Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides, vous devez les initialiser (ce qui supprime tous les fichiers) maintenant. Vous devez initialiser toutes les partitions créées lors de l'étape de création des partitions. La seule raison qui justifie un montage d'une partition sans l'initialiser devrait être un montage d'une partition sur laquelle une partie de la procédure d'installation avec le même jeu de disquettes d'installation avait été effectuée.
Choisissez l'option ``Initialiser une partition Linux'' du menu pour
initialiser et monter la partition /
. La première partition que
vous montez ou initialisez sera celle montée sous /
(c-à-d la
"racine" (« root » en anglais)).
Il vous sera proposé de conserver la ``Compatibilité avec les noyaux antérieurs a 2.2 ?'', ç-à-d la compatibilité avec les noyaux antérieurs à 2.2. Répondre ``Non'' signifie que vous ne pourrez pas faire tourner de noyau plus ancien que 2.2 sur votre système, puisque le système de fichiers ajoute quelques fonctionalités qui ne sont pas supportées dans le noyau 2.0. Si vous savez que vous n'aurez jamais besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou millésimé, vous pouvez profiter de quelques améliorations mineures en répondant ``Non''. La réponse par défaut est ``Oui'' au nom de la compatibilité.
Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque défectueux. La réponse par défaut est de passer ce test, car il peut prendre un certain temps, et d'autre part, les contrôleurs de disques modernes possèdent des systèmes de contrôle et de gestion internes des blocs défectueux. Par contre, si vous n'êtes pas certain de la qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test de blocs défectueux.
Les questions suivantes sont simplement des points de confirmations. Il sera
demandé de confirmer chaque action, étant donné que l'initialisation est
destructive pour les données sur la partition, et vous serez informé que la
partition est montée en tant que /
, la partition racine.[3]
Une fois que vous avez monté la partition /
, si vous avez des
systèmes de fichier additionnels que vous voulez initialisez et monter, vous
devrez utiliser l'option de menu ``Autre choix''. Cela est nécessaire à ceux
qui ont créé des partitions séparées pour /boot
,
/var
, /usr
ou d'autres systèmes de fichiers : vous
devriez les initialiser et/ou les monter maintenant.
Une alternative à ``Initialiser une partition Linux'', Section 7.8 est l'étape ``Monter une partition Linux déjà initialisée''. Utilisez celle-ci si vous reprenez une installation qui a planté, ou si vous voulez monter des partitions qui ont déjà été initialisées, ou qui contiennent des données que vous voulez préserver.
Si vous installez une station sans disque, vous devez maintenant monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur NFS. Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS standard, c'est-à-dire nom-ou-IP-du-serveur:répertoire-partagé. Si vous voulez monter des sysèmes de fichiers supplémentaires, vous pouvez le faire maintenant.
Si vous n'avez pas encore configuré votre système comme décrit dans ``Configurer le réseau'', Section 7.13, alors choisir une installation NFS vous le proposera.
L'étape suivante est d'installer un noyau et ses modules sur votre système. Il vous sera proposé une liste de périphériques à partir desquels installer le noyau. Choisissez le périphérique qui servira à l'installation du noyau et des modules. Souvenez-vous que vous pouvez n'importe quel périphérique qui est disponible et que vous n'êtes pas obligé d'utiliser le même média que celui à partir duquel vous avez monté (voir Méthodes pour installer Debian, Chapitre 5).
Remarquez que les options qui vous sont présentées varieront en fonction du
matériel "hardware" que dbootstrap
a détecté. Si vous
installez à partir d'un CD-ROM officiel, le programme fera ce qui est
nécessaire automatiquement.
Si votre installation se fait à partir d'un système de fichiers local, vous
avez le choix entre 2 options : sélectionnez "harddisk" (« disque
local ») si ce périphérique n'est pas déjà monté, ou "mounted" («
monté ») dans le cas contraire. Dans les 2 cas, il vous sera demandé de
``Sélectionnez le chemin de l'archive Debian'' -- il s'agit de la partition où
vous avez placé les fichiers d'installation discutées dans Démarrage à partir du disque dur,
Section 6.3. Si vous avez une archive Debian en miroir local, vous pouvez
l'utiliser en indiquant le répertoire où elle se trouve, souvent
/archive/debian
. Ce genre d'archive est caractérisée par une
structure de répertoire du genre
debian/dists/stable/main/disks-powerpc/current
. Vous pouvez taper
le chemin à la main, ou utiliser le bouton <...> pour
naviguer à travers l'arbre du système de fichiers.
Pour continuer la discussion sur l'installation à partir d'un disque local ou
d'un médium similaire (tel que NFS), il vous est ensuite demandé d'indiquer le
chemin sous lequel sont installés les fichiers nécessaires (qui peuvent
dépendre de votre sous-architecture). Remarquez que le système peut devenir
insistant quant à ce que les fichiers apparaissent bien à l'endroit indiqué, en
ce compris les sous-répertoires. Jetez un coup d'oeil sur tty3 (voir Utiliser le Shell et voir
les messages systèmes, Section 7.1.1) où dbootstrap
rend
compte de l'endroit où il recherche les fichiers dont il a besoin.
Si l'option "default" apparaît, alors vous devriez l'utiliser. Dans
le cas contraire, utilisez l'option "list" pour permettre à
dbootstrap
d'essayer de retrouver les fichiers par lui-même (mais
il faut signaler que cela peut être très lent si vous utilisez un montage en
NFS). En dernier ressort, utilisez l'option "manual" pour spécifier
le répertoire manuellement.
Si votre installation se fait à partir de disquettes, vous aurez à fournir la Rescue Floppy (qui est probablement déjà dans le lecteur), suivie de la Driver Floppies.
Si vous installez le noyau et les modules via le réseau, vous pouvez le faire en utilisant les options "network" (HTTP) ou "nfs". Vos interfaces réseau doivent être supportées par le noyau standard (voir Périphériques et autres matériels, Section 2.4). Si ces options "nfs" n'apparaissent pas, vous devez sélectionner l'étape ``Annuler'', puis retourner en arrière et sélectionner ``Configurer le réseau'' (voir ``Configurer le réseau'', Section 7.13), et ensuite relancer cette étape-ci.
Sélectionnez l'option "nfs", et indiquer à dbootstrap
le
nom de votre serveur NFS et le chemin à utiliser. Considérant que vous avez
placé les images Rescue Floppy et Rescue Floppy sur le serveur NFS au bon
endroit, ces fichiers devraient vous être disponibles pour installer le noyau
et les modules. Le système de fichier NFS sera monté sous
/instmnt
. Sélectionnez l'emplacement des fichiers de la même
façon que pour "harddisk" et "mounted".
Sélectionner l'option "réseau", et ensuite indiquez à
dbootstrap
l'URL et le chemin de l'archive Debian. La valeur par
défaut fonctionnera en général et, de toute façon, la partie concernant le
chemin est probablement correcte pour n'importe quel miroir Debian officiel,
même si vous modifiez la partie d'identification se rapportant au serveur
(l'URL). Vous pouvez choisir de récupérer les fichiers à travers un serveur
proxy; entrez simplement l'addresse du serveur.
Si vous installez une station sans disque, vous devriez déjà avoir configuré votre réseau comme indiqué dans ``Configurer le réseau'', Section 7.13. Il devrait vous être proposé l'option d'installer le noyau et les modules à partir de NFS. Procédez comme décrit plus haut.
D'autres étapes peuvent être nécessaires, si on utilise d'autres média d'installation.
Il y a une étape supplémentaire, avant le menu ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'', appelée ``Configurer le support PCMCIA''. Ce menu est sert au support PCMCIA.
Si vous avez un contrôleur PCMCIA, mais que vous ne l'utilisez pas pour installer votre système Debian (ce qui serait le cas pour une installation à partir d'une carte Ethernet PCMCIA), alors vous n'avez pas besoin de configurer le support PCMCIA à ce stade. Vous pourrez facilement configurer et activer le support PCMCIA ultérieurement, une fois l'installation terminée. Mais, si vous installez le système par le biais d'un périphérique réseau PCMCIA, ce choix alternatif doit être sélectionné et le support PCMCIA doit être configuré avant de configurer le réseau.
Si vous avez besoin d'installer le support PCMCIA, sélectionnez le choix
alternatif, sous ``Configurer les modules des pilotes de périphériques''. Il
vous sera demandé quel contrôleur PCMCIA est disponible dans votre système.
Dans la plupart des cas, ce sera le i82365. Dans certains cas, ce
sera le tcic; les spécifications fournies par le fabricant de
votre portable devraient donner cette information en cas de doute. Les options
suivantes peuvent généralement être laissées vides. Là encore, certains
matériels ont des besoins particuliers; le Linux PCMCIA
HOWTO
contient une mine d'informations au cas où le choix par défaut
ne fonctionnerait pas.
Dans certains cas inhabituels, vous aurez aussi besoin de lire et d'éditer
/etc/pcmcia/config.opts
. Vous pouvez ouvrir votre second terminal
virtuel (LeftAlt-F2), y éditer le fichier, puis reconfigurer votre
contrôleur PCMCIA, ou manuellement forcer un rechargement des modules en
utilisant insmod
et rmmod
.
Une fois le support PCMCIA proprement configuré et installé, vous devriez revenir en arrière et configurer les pilotes de périphériques comme décrit dans le chapitre suivant.
Sélectionnez l'option du menu ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'' et recherchez les périphériques qui sont sur votre système. Configurez ces pilotes de périphériques et ils seront chargés à chaque fois que le système s'amorcera.
Vous n'avez pas besoin de configurer tout vos périphériques à ce stade; ce qui crucial est de configurer tout périphérique nécessaire à l'installation du système de base. Cela peut inclure les pilotes de carte éthernet ou les modules de support de systèmes de fichiers.
À tout moment après l'installation du système, vous pourrez reconfigurer vos
modules à l'aide du programme modconf
.
Vous aller devoir configurer le réseau même si vous n'avez pas de réseau, mais vous aurez seulement à répondre aux deux premières questions : ``Choisir un nom de machine'' et « est-ce que votre système est connecté à un réseau ?».
Si votre machine est connectée à un réseau, vous aurez besoin des informations que vous avez recueillies au niveau des Informations à connaître, Section 3.2. Cependant, si votre connexion principale au réseau sera PPP, vous devriez choisir ne PAS configurer le réseau.
dbootstrap
vous posera un certain nombre de questions sur votre
réseau; répondez avec l'aide de Informations à connaître, Section
3.2. Le système va également résumer les informations de votre réseau et
vous demander de les confirmer. Ensuite, vous devez préciser quel type de
périphérique réseau est utilisé comme connection principale. En général, il
s'agit de « eth0 » (La premier périphérique éthernet). Pour un portable, il
est plus probable que votre périphérique réseau principal soit « pcmcia ».
Quelques détails techniques que vous pourriez peut-être trouver utiles : le
programme considère que l'adresse du réseau est un ET logique binaire (booléen)
de l'adresse IP du système et du masque réseau. Il devinera que l'adresse
broadcast est un OU binaire (booléen) de votre adresse IP et de la négation
binaire du masque réseau. Il devinera que votre passerelle est aussi votre
serveur DNS. Si vous ne pouvez pas trouver l'une de ces réponses, utilisez le
choix du système : vous pourrez les changer si nécessaire une fois le système
installé en éditant le fichier /etc/network/interfaces
.
Durant l'étape ``Installer le système de base'', il vous sera proposé une liste de périphériques pour accéder au système de base. Vous devriez sélectionner le périphérique approprié.
Si vous décidez d'installer à partir d'un système de fichiers sur le disque
dur, ou à partir d'un CD-ROM, il vous sera demandé de spécifier le chemin vers
le fichier http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-powerpc/current/base2_2.tgz
. Si vous avez un média officiel, la valeur par défaut devrait être correcte.
Dans le cas contraire, entrez le chemin de l'emplacement où peut être trouvé le
système de base, relatif au point de montage du média. Tout comme pendant
l'étape ``Installer le noyau et les modules du système'', vous pouvez soit
laisser dbootstrap
trouver le fichier lui-même ou entrer à la main
le chemin d'accès.
Si vous sélectionnez l'installation à partir de disquettes, insérez les
disquettes du système de base dans l'ordre suivant les demandes de
dbootstrap
. Si une des disquettes n'est pas lisible, vous devrez
créer une disquette de remplacement et insérer à nouveau toutes les disquettes
dans le système. Une fois que toutes les disquettes auront été lues, le
système installera les fichiers lus sur celles-ci. Ceci peut prendre 10
minutes ou plus sur des systèmes lents, moins sur des plus rapides.
Si l'installation du système de base utilise NFS, alors sélectionnez NFS et
poursuivez. Il vous sera demandé de spécifier le serveur, le répertoire
partagé du serveur, et le sous-répertoire dans lequel se trouve le fichier
.
Si vous rencontrez des difficultés à monter NFS, assurez vous que l'heure
système du serveur NFS correspond plus ou moins avec celle du système client.
Vous pouvez paramétrer la date sur l'écran virtuel http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-powerpc/current/base2_2.tgz
tty2
à l'aide
de la commande date; vous aurez à le faire manuellement.
Reportez-vous à la la page de manuel date(1)
.
À ce stade, vous avez chargé tous les fichiers qui font un système Debian minimal, mais vous devez effectuer quelques configurations avant que le système ne puisse fonctionner.
Il vous sera demandé d'indiquer votre fuseau horaire. Il y a plusieurs moyens de spécifier la zone horaire locale; nous vous suggérons de vous reporter à la liste ``Répertoires:'' et de sélectionner votre pays (ou continent), ce qui modifie la liste disponible des zones horaires. Cherchez et sélectionnez votre localisation géographique (exemple : pays, région, ou état) dans la liste ``Fuseaux horaires:''.
Ensuite, on vous demandera si l'horloge interne du système doit être réglée sur l'heure GMT ou locale. Sélectionnez GMT (i.e., ``Oui'') si vous allez seulement utiliser Linux sur votre système et sélectionnez l'heure locale (i.e., ``Non'') si vous allez faire tourner un autre système d'exploitation autre que Debian. Unix et Linux gardent l'heure GMT dans l'horloge interne et utilisent un logiciel pour la convertir dans le fuseau horaire local. Ceci leur permet de connaître les changements d'heure d'été et les changements d'année et même de permettre aux utilisateurs connectés sur des fuseaux horaires différents de régler individuellement le fuseau horaire sur leurs terminaux. Si vous réglez l'heure interne sur GMT et qu'il existe localement une heure d'été, vous constaterez que le système suivra le changement d'heure correctement aux jours concernés.
Si vous choisissez de rendre le disque dur amorçable directement pour Linux, et que vous n'installez pas une station de travail sans disque , il vous sera demandé d'installer une zone d'amorce primaire (master boot record). Si vous n'utilisez pas un gestionnaire d'amorce (ce qui est certainement le cas si vous ne savez pas ce qu'est un gestionnaire d'amorce), et n'avez pas d'autre système d'exploitation sur la même machine, répondez ``Oui'' à cette question. Si vous répondez ``Oui'', la question suivante vous demandera si vous voulez amorcer automatiquement le système Linux depuis le disque dur au démarrage du système. Ceci positionne Linux comme partition amorçable : celle qui est chargée depuis le disque dur.
Il faut noter que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation différents sur une même machine reste encore un peu de la magie noire. Ce document ne cherche même pas à documenter les différents chargeurs de démarrage ("boot managers" - "boot loaders"), qui varient d'une architecture à l'autre et même d'une sous-architecture à l'autre. Pour plus d'infos, référez-vous à la documentation de votre chargeur de démarrage. Souvenez-vous, quand on travaille avec le chargeur de démarrage, on est jamais trop prudent.
Le chargeur de démarrage pour le Power Macintosh est
"quik
". Si vous l'aimez, vous pouvez également
l'utiliser sur CHRP. Pour tous les autres, comme Apus, Be-Box, MBX et PReP,
nous avons besoin d'un chargeur de démarrage (si nous avons un, alors aussi
pour PMac et CHRP).
Les PowerMacs plus récents (à partir de 1998), n'utilisent pas
quik
, mais yaboot
. Le programme d'installation ne
sait pas pour le moment configurer yaboot
automatiquement, vous
devrez donc sauter l'étape ``Créer une amorce Linux directement sur le disque
dur''.
Afin de configurer yaboot
, vous avez besoin des renseignements
suivants :
/dev/hda2
.
/dev/hda3
.
Maitenant, sélectionner ``Exécuter un shell'' afin d'ouvrir une invite de shell et exécuter les étapes suivantes :
NB : l'exemple suivant suppose que vous installez le système sur le disque dur IDE interne Apple, auquel cas votre chemin d'accès au périphérique OpenFirmware est `hd:'
mkofboot --boot /dev/hda2 -m /target/etc/ofboot.b --root /dev/hda3 --partition 3
où "/dev/hda2" est votre partition de démarrage, "/dev/hda3" est votre partition racine, et "3" est le même numéro que celui par lequel finit votre partition racine (la plupart du temps). Par exemple : /dev/hda5 => "--partition 5".
Si vous installez sur un disque SCSI ou tout autre disque dont le chemin d'accès de périphérique OpenFirmware est différent de `hd:', vous devez suivre les étapes suivantes :
/etc/ofboot.b
et remplacez `hd' dans la ligne `boot
hd:\\yaboot' par le chemin d'accès OpenFirmware complet à votre disque avec le
numéro de partition de votre partition de démarrage après le `:'. Par exemple
:
boot /pci@80000000/pci-bridge@d/ADPT,2930CU@2/@1:2,\\yaboot
où le nombre "1" est l'ID SCSI de votre disque, et le "2"
est le numéro de partition de votre partition de démarrage. Voir yaboot
FAQ
pour plus d'infos sur la manière de déterminer les chemins
d'accès OpenFirmWare.
mkofboot
ci-dessus. Par exemple :
mkofboot --boot /dev/sda2 -m /target/etc/ofboot.b --root /dev/sda3 \ --partition 3 --device /pci@80000000/pci-bridge@d/ADPT,2930CU@2/@1:
Votre disque devrait maintenant démarrer. Sur les G4 et les iBooks, vous pouvez maintenir la touche d'option enfoncée et obtenir un écran graphique, avec un bouton pour chaque système d'exploitation, le bouton de Debian GNU/Linux sera une icône avec un pingouin. Pour les machines plus anciennes, vous devriez remettre OpenFirmware à ses valeurs pas défaut en maintenant les touches `command option p r' enfoncées, au moment du démarrage. Remettre OpenFirmware à ses valeurs par défaut sur le matériel G3 et G4 provoquera le démarrage de Debian GNU/Linux par défaut. (Si vous avez un disque SCSI, il est possible que cela ne fonctionne pas et que vous deviez entrer dans OpenFirmware et déclarer le périphérique de démarrage manuellement).
Après avoire démarré avec succès la première fois, vous devrez créer un fichier
permanent /etc/yahoo.conf
. Voici le fichier par défaut :
## default yaboot.conf for ybin and yaboot 0.6 ## see man yaboot.conf for more details. ## change to your bootstrap partition i.e. /dev/hda2 boot=unconfigured device=hd: timeout=20 install=/boot/yaboot magicboot=/boot/ofboot.b image=/vmlinux label=Linux root=/dev/hda3 read-only partition=3
mkofboot
. C'est la
partition de démarrage.
mkofboot
. Ceci est votre
partition racine.
Editez ou remplacez /etc/ofboot.b
de façon à l'adapter à votre
système. La version par défaut fonctionnera si vous utilisez le disque dur
interne IDE, autrement éditez le fichier de la même façon que vous l'avez fait
au moment de l'installation du système. Si vous installez un système de double
démarrage avec MacOS, vous pourriez remplacer le fichier par un de ceux qui se
trouvent dans /usr/share/doc/yaboot/examples/
, comme
menu_ofboot.b
qui vous permet de maintenir la barre d'espace
enfoncée si vous voulez démarrer un OS différent. Pour plus d'informations,
voyez les fichiers README de ce répertoire.
Exécutez la commande ybin
, qui mettra à jour la partition de
démarrage par rapport au fichier de configuration /etc/yaboot.conf
et au démarreur initial /etc/ofboot.b
. Utilisez la commande
ybin
chaque fois que vous modifiez les fichiers
/etc/yaboot.conf
ou yaboot
. Exécutez-la également à
chaque fois que le paquet yaboot
est mis à jour, de cette façon,
le fichier binaire yaboot
sera activé.
Si vous installez une station de travail sans disque dur, évidemment, démarrer depuis le disque local n'est pas la meilleure option, et cette étape sera sautée.
Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le test de fumée : c'est ce qui se passe lorsqu'on démarre un nouveau système pour la première fois. Retirez la disquette de votre lecteur de disquette et choisissez l'option ``Réamorcer le système''.
Si vous amorcez directement sur Debian et que le système ne démarre pas, utilisez soit votre support d'installation d'origine (par exemple, la Rescue Floppy), ou insérez la disquette « Custom Boot » (Amorce sur mesure) si vous l'avez créée et réamorcez le système. Si vous n'utilisez pas la disquette "Custom Boot", il est probable que vous devrez ajouter quelques arguments de démarrage : si vous démarrer à partir de la Rescue Floppy ou que vous utilisez une technique similaire, vous devez spécifier rescue root=root, où root est votre partition racine, du genre "/dev/sda1".
Debian devrait démarrer et vous devriez voir défiler les mêmes messages que la première fois que vous avez lancé le système d'installation, suivis de quelques nouveaux messages.
Le compte root est aussi appelé super-utilisateur, c'est un compte qui contourne toutes les protections de sécurité de votre système. Le compte root devrait seulement être utilisé pour l'administration du système et aussi peu souvent que possible.
Tous les mots de passe que vous créez devraient être constitués de 6 à 8 caractères, et devraient combiner majuscules, minuscules, ainsi que tout caractère de ponctuation. Soyez extrêmement prudent lorsque vous spécifiez votre mot de passe root, étant donné qu'il s'agit d'un compte très puissant. Evitez les mots du dictionnaire ou quelque information personnelle qui pourrait être devinée d'une façon ou d'une autre.
Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin de votre mot de passe, soyez extrêmement prudent. Vous ne devriez normalement jamais donner votre mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une machine qui a plus d'un administrateur système.
Il vous sera également proposé de créer un compte personnel et c'est celui que vous devriez utiliser et non root pour envoyer ou recevoir du courrier et effectuer la plupart de votre travail.
Pourquoi ? Une raison pour laquelle vous devez éviter d'utiliser les privilèges de root est qu'il est très facile d'infliger des dommages irréparables sous root. Une autre raison est que vous pourriez être trompé en exécutant un programme cheval de Troie : c'est un programme utilisant l'avantage des droits du super-utilisateur pour compromettre la sécurité de votre système dans votre dos. N'importe quel livre sur l'administration système d'Unix couvre ce sujet de manière plus détaillée : si ceci est nouveau pour vous, envisagez d'en lire un.
Nommez le compte comme vous voulez. Par exemple, si votre nom est Jean Dupont, vous pouvez utiliser "dupont", "jdupont" ou "jd".
Ensuite, le système vous demandera si vous voulez activer l'utilisation des «
shadow passwords ». C'est une méthode avec laquelle votre système Linux est un
peu mieux sécurisé. Dans un système sans « shadow passwords », les mots de
passe sont stockés (cryptés) dans un fichier texte lisible,
/etc/passwd
. Ce fichier doit être accessible en lecture à toute
personne possédant un compte parce qu'il contient des informations essentielles
sur l'utilisateur, par exemple, comment associer l'identificateur numérique et
le nom du compte. Par conséquent, quelqu'un pourrait récupérer votre fichier
/etc/passwd
, puis concevoir et lancer une attaque brutale par la
force contre le fichier pour déterminer les mots de passe.
Si vous avez en fonction les « shadow passwords », les mots de passe sont
stockés dans /etc/shadow
, qui est accessible en lecture
uniquement par root. Donc, nous vous recommandons l'utilisation des «
shadow passwords ».
La configuration de la méthode du « shadow password » peut être effectuée à
tout moment à l'aide du programme shadowconfig
. Reportez-vous à
/usr/share/doc/passwd/README.debian.gz
après l'installation pour
d'avantage d'informations.
Si vous n'avez pas besoin de PCMCIA, vous pouvez choisir de le retirer à ce stade. Cela rendra votre initialisation plus propre; et, cela vous facilitera le remplacement du noyau (PCMCIA demande de nombreuses corrélations entre les versions des pilotes PCMCIA, des modules du noyau, et le noyau lui-même).
Le système va maintenant vous demander si vous voulez utiliser les
configurations pré-installées proposées par Debian. Vous pouvez toujours
choisir, paquet par paquet, ce que vous voulez installer sur votre nouveau
système. C'est le rôle du programme dselect
, décrit plus bas.
Mais cela peut être un travail très long avec environ 3600 paquets disponible
sur Debian!
Donc, vous avez la possibilité de choisir entre tâches et profiles à la place. Une tâche est une utilisation que vous aurez de la machine telle que « Programmer en Perl » ou « Création de pages HTML » ou « Ecrire des documents en Chinois ». Vous pouvez sélectionner plusieurs tâches. Un profile est un groupe auquel appartient votre machine telle que "Serveur réseau" ou « Poste de travail isolé ». Contrairement aux tâches, vous ne pouvez sélectionner qu'un seul profile.
Pour résumer, si vous êtes pressé, sélectionnez un profile. Si vous avez le
temps, sélectionnez votre profile et sélectionnez une série de tâches. Si vous
avez beaucoup de temps et que vous voulez un contrôle précis sur ce qui est ou
non installé, passez cette étape et utilisez toute la puissance de
dselect
.
Ensuite, vous allez arriver au niveau de dselect
. Si vous avez
sélectionné des tâches ou un profile, souvenez-vous de passer l'étape de «
Sélection » de dselect
, puisque votre sélection est déjà faite.
Un message d'avertissement au sujet des tâches, comme il l'est indiqué : la taille indiquée pour chaque tâche est la somme des tailles de ses paquets. Si vous sélectionnez deux tâches qui ont des paquets en commun, la capacité réelle nécessaire du disque sera inférieure à la somme des tailles des deux tâches.
Une fois que vous aurez ajouté les deux comptes (root et personnel), vous serez
dans le programme dselect
. La lecture du Tutoriel dselect
est nécessaire avant
que vous n'utilisiez dselect
. dselect
vous permet de
sélectionner les paquets à installer sur votre système. Si vous avez
un CD-ROM ou un disque dur qui contient des paquets complémentaires Debian que
vous voulez installer sur votre système, ou si vous êtes connecté à Internet,
il vous sera utile immédiatement. Sinon, vous pouvez quitter
dselect
et reprendre plus tard, une fois que vous aurez récupéré
les paquets Debian sur votre système. Vous devez être super-utilisateur (root)
pour lancer dselect
.
Après avoir quitté dselect
, à l'invite qui vous sera présentée,
connectez-vous en indiquant le nom de connexion et le mot de passe que vous
avez choisi. Le système est maintenant prêt à fonctionner.
NOTE : Dans le cas où vous installez depuis un CD-ROM et/ou êtes connecté directement à un réseau, vous pouvez sauter ce chapitre. Le système d'installation vous demandera uniquement cette information si le réseau n'a pas encore été configuré.
Le système de base inclut un paquet ppp
complet. Ce paquet vous
permet de vous connecter à votre Fournisseur d'Accès Internet en utilisant PPP.
Les éléments de base permettant de configurer votre connexion PPP sont
rassemblés ci-dessous. Les disquettes d'amorçage contiennent un programme
appelé pppconfig
qui vous aidera à configurer PPP. Assurez-vous,
quand il vous est demandé le nom de votre connexion à distance, de donner le
nom « provider ».
Avec un peu de chance, le programme pppconfig
vous guidera sans
difficulté pendant la configuration de la connexion PPP. Si malgré tout,
celui-ci ne fonctionne pas pour vous, regardez les instructions détaillées
ci-dessous.
Pour configurer PPP, vous aurez besoin de connaître les bases de la
visualisation et de l'édition de fichiers sous Linux. Pour visualiser des
fichiers, vous devez utiliser more
et zmore
pour les
fichiers compressés ayant un extension .gz. Par exemple, pour
visualiser README.debian.gz
, tapez zmore
README.debian.gz. Les deux éditeurs qui sont livrés avec le système de
base sont ae
, qui est très simple à utiliser mais n'a pas beaucoup
de fonctionnalités, et elvis-tiny
qui est une version simplifiée
de vi
. Vous aurez la possibilité de choisir parmi un grand nombre
d'éditeurs et de programmes de visualisation comme nvi
,
less
et emacs
plus tard.
Editez /etc/ppp/peers/provider
et remplacez « /dev/modem » par «
/dev/ttyS# » avec # comme numéro de votre port série.
Rappelez-vous que sous Linux, la numérotation démarre à 0, votre premier port
série est désigné par /dev/ttyS0
sous Linux. L'étape suivante
consiste à éditer /etc/chatscripts/provider
et à insérer le numéro
de téléphone de votre fournisseur, votre nom et votre mot de passe. Veuillez
ne pas supprimer le « \q » qui précède le mot de passe. Il empêche l'écriture
du mot de passe dans vos fichiers de log.
Beaucoup de fournisseurs utilisent PAP ou CHAP comme séquence de connexion à la
place de l'authentification en mode texte. D'autres utilisent les deux. Si
votre fournisseur requiert PAP ou CHAP, vous aurez besoin de suivre une
procédure différente. Commentez tout en dessous de la chaîne de composition du
numéro (celle qui commence par « ATDT ») dans
/etc/chatscripts/provider
, modifiez
/etc/ppp/peers/provider
comme décrit plus haut et ajoutez
user nom en remplaçant nom par votre nom
chez le fournisseur chez qui vous essayez de vous connecter. Ensuite, éditez
/etc/pap-secrets
ou /etc/chap-secrets
et mettez-y
votre mot de passe.
Vous aurez aussi besoin d'éditer /etc/resolv.conf
et d'ajouter
l'adresse IP du serveur de nom (DNS) de votre fournisseur. Les lignes dans
/etc/resolv.conf
ont le format suivant : nameserver
xxx.xxx.xxx.xxx les xs étant les chiffres de votre
adresse IP. Optionnellement, vous pouvez ajouter l'option
usepeerdns dans le fichier /etc/ppp/peers/provider
,
qui permettra le choix automatique des serveurs DNS appropriés, en utilisant
les réglages de votre fournisseur d'accès.
Sauf si votre fournisseur a une séquence de connexion différente de celle de la
majorité des fournisseurs d'accès à Internet, tout est prêt! Démarrez la
connexion PPP en tapant pon
sous root et observez le processus en
utilisant la commande plog
. Pour se déconnecter, utilisez
poff
encore sous root.
Lisez le fichier /usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz
pour plus
d'infos sur la façon d'utiliser PPP avec Debian.
Les informations concernant l'installation du reste de votre système Debian
sont examinées dans un document séparé, le Tutoriel dselect
. Souvenez-vous de
sauter l'étape "Select" dans dselect
si vous utilisez
les profiles et les tâches de Sélectionner et Installer les
Profiles, Section 7.22.