dbootstrap
pour la configuration initiale du système
dbootstrap
dbootstrap
est le nom du programme qui est lancé après l'amorçage
du système d'installation. Il a en charge la configuration initiale du système
et l'installation du système de base.
Le travail principal de dbootstrap
, et l'objectif principal de vos
paramétrages initiaux, est de configurer des éléments de base de votre système.
Par exemple vous pourriez avoir besoin de certains « kernel modules », qui sont
des pilotes liés au noyau. Ces modules incluent des pilotes de périphériques
matériels, réseaux, le support pour certains languages et pour d'autres types
de périphériques, qui ne sont pas forcément reliés au le noyau que vous
utilisez.
Le partitionnement de disques, leur formatage, le paramétrage réseau, sont
aussi pris en charge par dbootstrap
. Ces réglages fondamentaux
sont faits en premier, car ils sont souvent indispensables au bon
fonctionnement de vore système.
dbootstrap
est une application simple, basée sur des menus en mode
texte, pensée dans un esprit de compatibilité maximale, en toute situation
(comme l'installation via ligne série, par exemple). Elle est très simple à
utiliser; généralement, elle vous guidera à chaque étape de l'installation.
Vous pouvez également à tout moment revenir en arrière et recommencer certaines
étapes si vous avez fait une erreur.
La navigation à l'intérieur de dbootstrap
est gérée par les
touches de direction, Enter et Tab.
Si vous êtes un utilisateur averti d'Unix ou de Linux, appuyez sur
AltGauche-F2 pour passer sur la seconde console virtuelle.
Il s'agit de la touche Alt sur le coté gauche de la barre d'espace et
de la touche de fonction F2 en même temps. Un clone du Bourne shell
nommé ash
s'exécute dans cette fenêtre supplémentaire. A ce
stade, vous avez amorcé sur un disque en mémoire RAM et vous disposez pour
votre utilisation d'un nombre limité d'utilitaires Unix. Vous pouvez voir
quels programmes sont disponibles avec la commande ls /bin /sbin /usr/bin
/usr/sbin. Utilisez les menus pour effectuer toutes les tâches qu'ils
peuvent réaliser: le shell et les commandes ne sont là que dans le cas où les
choses se passent mal. En particulier, vous devriez toujours utiliser les
menus et non le shell, pour activer la partition de swap, car le logiciel du
menu ne peut pas détecter que vous l'avez fait depuis le shell. Appuyez sur
LeftAlt-F1 pour retourner aux menus. Linux autorise plus de 64
consoles virtuelles, bien que la Rescue Floppy n'en utilise qu'une petite
partie.
Les messages d'erreurs sont généralement redirigés vers la troisième console
virtuelle (connue sous le nom tty3). Vous pouvez accéder à cette
console avec la combinaison de touches Alt-F3 (tenez la touche
Alt enfoncée, et pressez F3); vous pouvez revenir à
dbootstrap
avec Alt-F1.
Ces messages peuvent également être trouvés dans
/var/log/messages
.Après l'installation, le journale des messages
est recopié dans /var/log/installer.log
sur votre nouveay système.
Le premier écran que vous présente dbootstrap
sont les ``Notes sur
cette version''. Cette écran présente la version du programme
boot-floppies
que vous êtes en train d'utiliser et une brève
introduction sur les développeurs Debian.
Vous verrez peut-être une boîte de dialogue contenant le message ``Le programme
d'installation est en train de déterminer l'état actuel de votre système et la
prochaine étape de l'installation qui doit être effectuée.''. Sur certains
systèmes, ceci apparaîtra trop rapidement pour être lu. Vous apercevrez cette
boîte de dialogue entre chaque étape du menu principal. Le programme
d'installation, dbootstrap
, vérifie l'état du système entre chaque
étape. Cette vérification vous permet de redémarrer l'installation sans perdre
le travail déjà effectué si vous arrêtez le système au milieu de
l'installation. Si vous redémarrez une installation, vous aurez à reconfigurer
le choix Couleur/Monochrome, le clavier, réactiver la partition de swap et
remonter les partitions du disque ayant été activées. Toutes les autres
actions de la procédure d'installation seront sauvegardées.
Durant la procédure d'installation entière, il vous sera présenté le menu
principal, nommé ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''. Les
choix en haut du menu changeront pour indiquer votre avancement dans
l'installation du système. Phil Hughes a écrit dans le Linux Journal
que vous pourriez
apprendre l'installation de Debian à une poule! Il voulait dire par
là que la procédure d'installation consistait principalement à picorer
la touche Enter. Le premier choix dans le menu d'installation est la
prochaine action que vous devriez effectuer par rapport à la détection par le
système des actions déjà terminées. Il y est indiqué ``Suivant'' et à ce stade
l'étape suivante de l'installation du système qui sera effectuée.
Assurez-vous que l'option ``Suivant'' soit en surbrillance et appuyez sur
Enter pour entrer dans le menu de configuration du clavier.
Sélectionner un clavier conforme à la disposition utilisée pour votre langue ou
à défaut sélectionnez celui le plus proche (Si vous utilisez un clavier
Français, choisissez l'entrée « fr-latin1 »). Quand le système sera installé,
vous pourrez sélectionner une disposition de clavier parmi choix plus vaste
(exécutez kbdconfig
en tant que root une fois
l'installation terminée).
Déplacez la surbrillance sur le clavier désiré et appuyez sur Enter. Utilisez les touches de direction pour déplacer la surbrillance : elles sont disposées au même endroit sur tous les claviers, elles sont donc indépendantes de la configuration du clavier.
Si vous installez une station sans disque dur, les étapes suivantes sont à sauter, vu qu'il n'y a pas de disque local à partitionner. Dans ce cas, passez à la section ``Configurer le réseau'', Section 7.14. Ensuite, il vous sera demandé de monter votre partition racine NFS dans ``Monter une partition Linux déjà initialisée'', Section 7.9.
Vous avons-nous dit de faire une copie de sauvegarde de vos disques durs ? Voici votre première occasion de détruire toutes les données de vos disques et votre dernière chance pour faire une copie de votre ancien système. Si vous n'avez pas fait de copie de tous vos disques, retirez la disquette du lecteur, ré-initialisez le système et sauvegardez vos données maintenant !
Si vous n'avez pas encore partitionné votre disque pour des systèmes de fichiers ou un swap Linux, i.e., comme expliqué dans Partitionnement pré-existant à l'installation, Section 4.5, la prochaine étape sera ``Partitionner un disque dur''. Si vous avez déjà créé au moins une partition Linux et une partition de swap Linux, l'option ``Suivant'' du menu sera ``Initialiser et activer une partition de swap'', ou bien vous allez même sauter cette étape si votre système possède peu de mémoire et qu'il vous avait été demandé d'activer la partition de swap dès le démarrage du système. Quel que soit l'état de l'option ``Suivant'', vous pouvez utiliser la touche de direction du bas pour sélectionner ``Partitionner un disque dur''.
Le menu ``Partitionner un disque dur'' vous présente la liste des lecteurs que vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de partitionnement. Vous devez créer au moins une partition « Linux » (type 83) et vous voulez probablement au moins une partition « Linux Swap » (type 82), comme expliqué dans Partitionnement de votre disque dur, Chapitre 4. Si vous n'êtes pas sûr de la manière de partitionner votre système, retournez lire ce chapitre.
Suivant votre architecture, il y a différents programmes qui peuvent être utilisés. Voici les programmes qui sont disponibles sur votre architecture:
fdisk
page de manuel de fdisk
.
Soyez attentifs si vous avez des partitions FreeBSD sur votre machine. Les
noyaux d'installation incluent un support pour ces partitions, mais la façon
dont fdisk
les représente (ou pas) peut faire changer les noms de
périphériques. Soyez prudent et lisez le Linux+FreeBSD
HOWTO
.
cfdisk
page de manuel de
cfdisk
.
Remarquez que cfdisk
ne comprend pas les partitions FreeBSD du
tout et, de nouveau, les noms de périphériques peuvent varier.
Un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnez
``Partitionner un disque dur''. Si ce n'est pas celui que vous souhaitez
utiliser, quittez le programme de partitionnement, allez au shell (tty2), et
tapez manuellement le nom du programme que vous voulez utiliser (et ses
arguments, si nécessaire). Ensuite, sautez l'étape ``Partitionner un disque
dur'' de dbootstrap
et continuez à l'étape suivante.
Il est fortement recommandé d'utiliser une partition de swap, mais vous pouvez vous en passer si vous insistez et si votre système possède plus de 12MB de RAM. Si c'est le cas, sélectionnez l'option du menu ``Continuer sans partition de «swap»''.
Rappelez-vous qu'il faut que votre partition racine soit marquée « Bootable ».
Cette action sera l'étape suivante, une fois une partition disque créée. Vous avez le choix entre initialiser et activer une nouvelle partition de swap, activer une partition précédemment initialisée, ou continuer sans partition de swap. Il est toujours permis de ré-initialiser une partition de swap, choisissez donc ``Initialiser et activer une partition de swap'' à moins que vous ne soyez sûr de ce que vous faites.
Ce menu doit d'abord vous présenter la boîte de dialogue ``Veuillez choisir la partition à activer comme périphérique de swap.''. Le périphérique présenté par défaut devrait être la partition de swap préalablement définie; si c'est bien le cas, pressez simplement Enter.
Finalement, il y a une demande de confirmation puisque l'installation détruira toutes les données déjà présentes sur une partition. Si vous êtes sur de vous, choisissez ``Oui''. L'écran va clignoter pendant que le programme d'installation s'exécute.
A cette étape l'option suivante du menu devrait être ``Initialiser une partition Linux''. Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous n'avez pas terminé la phase de partionnement du disque ou que vous n'avez pas choisi l'une des options du menu concernant votre partition de swap.
Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une déjà
initialisée. Notez que dbootstrap
ne mettra pas à jour
un ancien système sans le détruire. Si vous mettez à jour, un système Debian
dispose de moyens qui le dispensent d'utiliser dbootstrap
.Pour les
instructions de mise à jour d'un système Debian 2.2, voyez les instructions de
mise à jour
.
Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides, , c-à-d si vous accepter de perdre ce qu'il y a dessus, vous devez les initialiser maintenant (ce qui supprime tous les fichiers). Vous devez initialiser toutes les partitions créées lors de l'étape de création des partitions. Une des seules raisons qui justifierait un montage d'une partition sans l'initialiser devrait être un montage d'une partition sur laquelle une partie de la procédure d'installation avec le même jeu de disquettes d'installation aurait été effectuée.
Choisissez l'option ``Initialiser une partition Linux'' du menu pour
initialiser et monter la partition /
. La première partition que
vous montez ou initialisez sera celle montée sous /
(c-à-d la
"racine" (« root » en anglais)).
Il vous sera proposé de conserver la ``Compatibilité avec les noyaux antérieurs a 2.2 ?'', ç-à-d la compatibilité avec les noyaux antérieurs à 2.2. Répondre ``Non'' signifie que vous ne pourrez pas faire tourner de noyau plus ancien que 2.2 sur votre système, puisque le système de fichiers ajoute quelques fonctionalités qui ne sont pas supportées dans le noyau 2.0. Si vous savez que vous n'aurez jamais besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou millésimé, vous pouvez profiter de quelques améliorations mineures en répondant ``Non''. La réponse par défaut est ``Oui'' au nom de la compatibilité.
Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque défectueux. La réponse par défaut est de passer ce test, car il peut prendre un certain temps, et d'autre part, les contrôleurs de disques modernes possèdent des systèmes de contrôle et de gestion internes des blocs défectueux. Par contre, si vous n'êtes pas certain de la qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test de blocs défectueux.
Les questions suivantes sont simplement des points de confirmations. Il sera
demandé de confirmer chaque action, étant donné que l'initialisation est
destructive pour les données sur la partition, et vous serez informé que la
partition est montée en tant que /
, la partition racine.[4]
Une fois que vous avez monté la partition /
, si vous avez des
systèmes de fichier additionnels que vous voulez initialisez et monter, vous
devrez utiliser l'option de menu ``Autre choix''. Cela est nécessaire à ceux
qui ont créé des partitions séparées pour /boot
,
/var
, /usr
ou d'autres systèmes de fichiers : elles
devraient être initialisées et montées maintenant.
Une alternative à ``Initialiser une partition Linux'', Section 7.8 est l'étape ``Monter une partition Linux déjà initialisée''. Utilisez celle-ci si vous reprenez une installation qui a planté, ou si vous voulez monter des partitions qui ont déjà été initialisées, ou qui contiennent des données que vous voulez préserver.
Si vous installez une station sans disque, vous devez maintenant monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur NFS. Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS standard, c'est-à-dire nom-ou-IP-du-serveur:répertoire-partagé. Si vous voulez monter des systèmes de fichiers supplémentaires, vous pouvez le faire maintenant.
Si vous n'avez pas encore configuré votre réseau comme décrit dans ``Configurer le réseau'', Section 7.14, alors choisir une installation NFS vous le proposera.
dbootstrap
Dans certains cas particuliers, dbootstrap
pourrait ne pas savoir
comment monter votre système de fichiers (que cela soit «root» ou un autre).
Il pourra être possible, si vous êtes un utilisateur expérimenté de Linux, de
vous déplacer sur tty2 et exécuter manuellement les commandes
nécessaires pour monter les partitions en question.
Si vous êtes en train de monter une partition «root» sur votre nouveau système,
montez-la sur /target
, retournez sur dbootstrap
, et
continuez (peut-être que l'exécution de ``Regarder la table des partitions''
provoque la mise à jour de dbootstrap
pour ce qui concerne les
partitions dans le processus d'installation.
Pour les partitions qui ne sont pas «root», vous devez vous rappeler que vous
devez modifier manuellement votre nouveau fichier fstab
de manière
à ce que vos partitions soient montées au démarrage. Attendez que ce fichier
(/target/etc/fstab
) soit mis à jour par dbootstrap
avant de l'éditer, bien sûr.
L'étape suivante est d'installer un noyau et ses modules sur votre système. Il vous sera proposé une liste de périphériques à partir desquels installer le noyau. Choisissez le périphérique qui servira à l'installation du noyau et des modules. Souvenez-vous que vous pouvez utiliser n'importe quel périphérique qui est disponible et que vous n'êtes pas obligé d'utiliser le même média que celui à partir duquel vous vous êtes habituellement monté (voir Méthodes pour installer Debian, Chapitre 5).
Remarquez que les options qui vous sont présentées varieront en fonction du
matériel (hardware) que dbootstrap
a détecté. Si vous installez à
partir d'un CD-ROM officiel, le programme fera ce qui est nécessaire
automatiquement, sans même vous demander le périphérique d'installation (à
moins que vous démarriez avec l'option verbose. Si le CD-ROM est
demandé, veillez à insérer le premier (numéro 1).
Si votre installation se fait à partir d'un système de fichiers local, vous
avez le choix entre 2 options : sélectionnez « harddisk » (« disque local ») si
ce périphérique n'est pas déjà monté, ou « mounted » (« monté ») dans le cas
contraire. Dans les deux cas, il vous sera demandé de ``Sélectionnez le chemin
de l'archive Debian'' -- il s'agit de la partition où vous avez placé les
fichiers d'installation discutées dans Démarrage à partir du disque dur,
Section 6.3. Si vous avez une archive Debian en miroir local, vous pouvez
l'utiliser en indiquant le répertoire où elle se trouve, souvent
/archive/debian
. Ce genre d'archive est caractérisée par une
structure de répertoire du genre
debian/dists/stable/main/disks-i386/current
. Vous pouvez taper le
chemin à la main, ou utiliser le bouton <...> pour naviguer
à travers l'arbre du système de fichiers.
Pour continuer la discussion sur l'installation à partir d'un disque local ou
d'un médium similaire (tel que NFS), il vous est demandé ensuite d'indiquer le
chemin sous lequel sont installés les fichiers nécessaires (qui peuvent
dépendre de votre architecture locale). Noter que le système peut insister sur
le fait que que les fichiers apparaissent bien à l'endroit indiqué, y compris
les sous-répertoires. Jetez un coup d'oeil sur tty3 (voir Utiliser le Shell et voir
les messages systèmes, Section 7.1.1) où dbootstrap
spécifie
l'endroit où il recherche les fichiers dont il a besoin.
Si l'option «default» apparaît, alors vous devriez l'utiliser. Dans le cas
contraire, essayez l'option "list" pour permettre à
dbootstrap
d'essayer de retrouver les fichiers par lui-même (mais
il faut signaler que cela peut être très lent si vous utilisez un montage en
NFS). En dernier ressort, utilisez l'option «manual» pour spécifier le
répertoire manuellement.
Si vous installez à partir de disquettes, vous aurez à fournir la Rescue Floppy (qui est probablement déjà dans le lecteur), suivie de la Driver Floppies.
Si vous installez le noyau et les modules via le réseau, vous pouvez le faire en utilisant les options «network» (HTTP) ou «nfs». Vos interfaces réseau doivent être supportées par le noyau standard (voir Périphériques et autres matériels, Section 2.4). Si ces options «nfs» n'apparaissent pas, vous devez sélectionner l'étape ``Annuler'', puis retourner en arrière et sélectionner ``Configurer le réseau'' (voir ``Configurer le réseau'', Section 7.14), et ensuite relancer cette étape-ci.
Sélectionnez l'option «nfs», et indiquer à dbootstrap
le nom de
votre serveur NFS et le chemin à utiliser. Considérant que vous avez placé les
images Rescue Floppy et Rescue Floppy sur le serveur NFS au bon endroit, ces
fichiers devraient être disponibles pour installer le noyau et les modules. Le
système de fichier NFS sera monté sous /instmnt
. Sélectionnez
l'emplacement des fichiers de la même façon que pour «harddisk» et «mounted».
Sélectionner l'option «réseau», et ensuite indiquez à dbootstrap
l'URL et le chemin de l'archive Debian. La valeur par défaut fonctionnera en
général et, de toute façon, la partie concernant le chemin est probablement
correcte pour n'importe quel miroir Debian officiel, même si vous modifiez la
partie d'identification se rapportant au serveur (l'URL). Vous pouvez choisir
de récupérer les fichiers à travers un serveur proxy; entrez simplement
l'addresse du serveur. ...cette phrase est à compléter...
Si vous installez une station sans disque, vous devriez déjà avoir configuré votre réseau comme indiqué dans ``Configurer le réseau'', Section 7.14. Il devrait vous être proposé l'option d'installer le noyau et les modules à partir de NFS. Procédez comme décrit plus haut avec l'option «NFS».
D'autres étapes peuvent être nécessaires, si on utilise d'autres supports d'installation.
Ceci est une étape optionnelle. à choisir avant le menu ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'', appelée ``Configurer le support PCMCIA''. Ce menu est sert au support PCMCIA.
Si vous avez un contrôleur PCMCIA, mais que vous ne l'utilisez pas pour installer votre système Debian (ce qui serait le cas pour une installation à partir d'une carte Ethernet PCMCIA), alors vous n'avez pas besoin de configurer le support PCMCIA à ce stade. Vous pourrez facilement configurer et activer le support PCMCIA ultérieurement, une fois l'installation terminée. Mais, si vous installez le système par le biais d'un périphérique réseau PCMCIA, cette option doit être sélectionnée et le support PCMCIA doit être activé avant de configurer le réseau.
Si vous avez besoin d'installer le support PCMCIA, sélectionnez l'option , sous
``Configurer les modules des pilotes de périphériques''. Il vous sera demandé
quel contrôleur PCMCIA est disponible dans votre système. Dans la plupart des
cas, ce sera le i82365. Dans certains cas, ce sera le
tcic; les spécifications fournies par le fabricant de votre
portable devraient donner cette information en cas de doute. Les options
suivantes peuvent généralement être laissées vides. Là encore, certains
matériels ont des besoins particuliers; le Linux PCMCIA
HOWTO
contient une mine d'informations au cas où le choix par défaut
ne fonctionnerait pas.
Dans certains cas inhabituels, vous aurez aussi besoin de lire et d'éditer
/etc/pcmcia/config.opts
. Vous pouvez ouvrir votre second terminal
virtuel (LeftAlt-F2), y éditer le fichier, puis reconfigurer votre
contrôleur PCMCIA, ou manuellement forcer un rechargement des modules en
utilisant insmod
et rmmod
.
Une fois le support PCMCIA proprement configuré et installé, vous devriez revenir en arrière et configurer les pilotes de périphériques comme décrit dans le chapitre suivant.
Sélectionnez l'option du menu ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'' et recherchez les périphériques qui sont sur votre système.
On vous demandera en premier lieu si vous voulez charger des «modules»
additionnels depuis une disquette d'un fournisseur. La plupart d'entre vous
sauteront cette étape, dans la mesure ou elle n'est indispensable que dans le
cas où il existe un besoin d'un pilote propriétaire ou pas standard pour votre
matériel (par exemple, une carte SCSI spécifique). Les chemins de recherche
sur le floppy sont conformes aux déclarations de /lib/modules/misc
(où misc peut être la référence pour tous les «modules» standard).
Ces fichiers seront copiés sur le disque que vous êtes en train d'installer, et
ils pourront donc être paramétrés plus tard.
Ensuite, le programme modconf
sera exécuté; simple, il va afficher
tous les «modules kernel» à votre disposition dans les différentes sections, et
vous permet de sélectionner ceux que vous voulez installer.
Nous vous recommandons de ne sélectionner que les «modules» dont vous avez besoin pour la procédure d'installation, et qui n'aient pas été préalablement détectés par le kernel. La plupart des gens n'ont pas du tout besoin de s'occuper des «modules».
Par exemple, vous pouvez avoir besoin de charger explicitement un pilote de carte réseau depuis la section net, un pilote SCSI de disques depuis scsi, ou un pilote propriétaire de CD-ROM depuis cdrom. Les périphériques que vous déclarez seront automatiquement activés au lancement.
Certains «modules» peuvent nécessiter des paramètres. Pour savoir quels paramètres appliquer à un module, vous devrez consulter la documentation relative à ce pilote.
À tout moment après l'installation du système, vous pourrez reconfigurer vos
modules à l'aide du programme modconf
.
Si le système d'installation ne détecte pas le périphérique réseau que vous avez, il vous présentera le dialogue ``Choisir un nom pour la machine''. Même si vous n'avez pas de réseau, ou si votre connexion est temporaire (c-à-d vous passez par une ligne téléphonique), votre machine doit avoir un nom propre.
Si le système d'installation ne détecte pas de périphérique réseau, il vous présentera le dialogue ``Configurer le réseau''. Si le système ne vous permet pas d'exécuter cette étape, cela signifie qu'il ne voit pas de périphérique de type réseau présent. Si vous disposez d'un périphérique réseau, cela signifie que vous avez probablement échoué dans le paramétrage du périphérique concerné ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'', Section 7.13. Revenez en arrière et cherchez dans les périphériques net.
Dans l'étape ``Configurer le réseau'', si le système détecte plus d'une
interface réseau, vous serez invité à choisir celle que vous désirez
initialiser. Vous pouvez en initialiser une seule, au besoin. Après
l'installation, vous pourrer vous occuper des autres interfaces, pour cela voir
la page de manuel interfaces(5)
.
Si dbootstrap
détecte que vous avez installé PCMCIA (``Configurer le support
PCMCIA'', Section 7.12), il vous sera demandé de confirmer que votre carte
réseau est une carte PCMCIA. Ceci définit où et comment l'initialisation
réseau est effectuée.
dbootstrap
vous demandera ultérieurement si vous préférez utiliser
respectivement un serveur DHCP ou BOOTP pour paramétrer votre réseau. Si vous
le pouvez, choisissez ``Oui'', dans la mesure ou cela vous permet d'échapper
aux questions suivantes. Avec un peu de chance, vous devriez avoir la réponse
: ``Le réseau a été configuré avec succés par DHCP/BOOTP.''. passez dans ce
cas la à ``Installer le système
de base'', Section 7.15. S'il y a echec, vérifiez votre câblage et les
messages sur tty3, ou continuez et paramétrez votre réseau
manuellement.
Pour paramétrer votre réseau manuellement, dbootstrap
va vous
poser un ensemble de questions relatives à votre réseau; répondez en vous
appuyant sur Informations à
connaître, Section 3.2. Le système va également résumer vos informations
liées au réseau et vous demander confirmation. Dans la suite, vous devrez
spécifier le périphérique primaire vis à vis de l'interface réseau.
Typiquement, il s'agit d'«eth0», à savoir le premier périphérique Ethernet.
Quelques détails techniques, que vous pouvez trouver pratiques ou non : le
programme assume que vos adresses de réseau IP sont le résultat d'un «ET
logique bit à bit» de votre adresse IP propre et du «netmask». Il supposera
que l'adresse de «broadcast» est un «OU logique bit à bit» entre votre adresse
IP et un «NON logique bit a bit» du «netmask». Il supposera que votre routeur
par défaut est également votre serveur DNS. Si vous ne savez pas répondre à ce
genre de questions, laissez faire les valeurs par défaut du système; vous
pourrez le changer un fois l'installation terminée, en éditant
/etc/network/interfaces
.
La prochaine étape est d'installer le système de base. Le système de base est un jeu de «packages» minimal pour faire fonctionner un système élémentaire, fonctionnel et mono-bloc. Sa taille est inférieure à 70 Mo.
Durant l'étape ``Installer le système de base'', si vous n'installez pas depuis un CD-ROM, il vous sera proposé une liste de supports pour installer le système de base. Vous devrez sélectionner le support approprié. Si vous installez depuis un CD-ROM officiel, il vous sera simplement demandé de l'insérer dans le lecteur.
Si vous décidez d'installer à partir d'un système de fichiers sur le disque
dur, ou à partir d'un CD-ROM non-officiel, il vous sera demandé de spécifier le
chemin vers le fichier http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz
. Si vous avez un support officiel, la valeur par défaut devrait être
correcte. Dans le cas contraire, entrez le chemin de l'emplacement où peut
être trouvé le système de base, relatif au point de montage du support. Tout
comme pendant l'étape ``Installer le noyau et les modules du système'', vous
pouvez soit laisser dbootstrap
trouver le fichier lui-même ou
entrer à la main le chemin d'accès.
Si vous sélectionnez l'installation à partir de disquettes, insérez les
disquettes du système de base dans l'ordre suivant les demandes de
dbootstrap
. Si une des disquettes n'est pas lisible, vous devrez
créer une disquette de remplacement et insérer à nouveau toutes les disquettes
dans le lecteur. Une fois que toutes les disquettes auront été lues, le
système installera les fichiers lus depuis celles-ci. Ceci peut prendre 10
minutes ou plus sur des systèmes lents, moins sur des plus rapides.
Si l'installation du système de base utilise NFS, alors sélectionnez NFS et
poursuivez. Il vous sera demandé de spécifier le serveur, le répertoire
partagé du serveur, et le sous-répertoire dans lequel se trouve le fichier
.
Si vous rencontrez des difficultés à monter NFS, assurez vous que l'heure
système du serveur NFS correspond plus ou moins avec celle du système client.
Vous pouvez paramétrer la date sur l'écran virtuel http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz
tty2
à l'aide
de la commande date; vous aurez à le faire manuellement.
Reportez-vous à la la page de manuel date(1)
.
À ce stade, vous avez chargé tous les fichiers qui font un système Debian minimal, mais vous devez effectuer quelques configurations avant que le système ne puisse fonctionner.
Il vous sera demandé d'indiquer votre fuseau horaire. Il y a plusieurs moyens de spécifier la zone horaire locale; nous vous suggérons de vous reporter à la liste ``Répertoires:'' et de sélectionner votre pays (ou continent), ce qui modifie la liste disponible des zones horaires. Cherchez et sélectionnez votre localisation géographique (exemple : pays, région, ou état) dans la liste ``Fuseaux horaires:''.
Ensuite, on vous demandera si l'horloge interne du système doit être réglée sur l'heure GMT ou locale. Sélectionnez GMT (c-à-d, ``Oui'') si vous allez utiliser Linux uniquement sur votre système et sélectionnez l'heure locale (i.e., ``Non'') si vous allez faire tourner un autre système d'exploitation autre que Debian. Unix et Linux gardent l'heure GMT dans l'horloge interne et la convertit dans le fuseau horaire local. Ceci permet au système de tenir compte des changements d'heure, des années bissextiles, et même de permettre aux utilisateurs connectés sur des fuseaux horaires différents de régler individuellement le fuseau horaire sur leurs terminaux.
Si vous choisissez de rendre le disque dur amorçable directement pour Linux, et que vous n'installez pas une station de travail sans disque , il vous sera demandé d'installer une zone d'amorce primaire (master boot record). Si vous n'utilisez pas un gestionnaire d'amorce (ce qui est certainement le cas si vous ne savez pas ce qu'est un gestionnaire d'amorce), et n'avez pas d'autre système d'exploitation sur la même machine, répondez ``Oui'' à cette question. Notez que si vous répondez ``Oui'', vous ne pourrez pas relancer de session DOS ordinaire sur votre machine, par exemple. Soyez prudent et voyez Réactiver DOS et Windows, Section 8.3. Si vous répondez ``Oui'', la question suivante vous demandera si vous voulez amorcer automatiquement le système Linux depuis le disque dur au démarrage du système. Ceci positionne Linux comme partition amorçable : celle qui est chargée depuis le disque dur.
Il faut noter que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation différents sur une même machine reste encore un peu de la magie noire. Ce document ne cherche même pas à documenter les différents chargeurs de démarrage ("boot managers" - "boot loaders"), qui varient d'une architecture à l'autre et même d'une sous-architecture à l'autre. Pour plus d'infos, référez-vous à la documentation de votre chargeur de démarrage. Souvenez-vous, quand on travaille avec le chargeur de démarrage, on est jamais trop prudent.
Le chargeur de démarrage standard pour i386 s'appelle "LILO". C'est
un programme complexe, qui offre beaucoup de fonctionnalités, incluant les
démarrages de DOS, NT et OS/2. Lisez attentivement les instructions dans le
répertoire /usr/share/doc/lilo
si vous des besoins particuliers;
voir aussi le LILO
mini-HOWTO
.
Vous pouvez sauter cette étape pour le moment, et installer la partition de
démarrage plus tard, avec les programmes fdisk
ou
activate
.
Si vous créez des problèmes et que vous ne pouvez plus démarrer en DOS, il faudra utiliser un disque de démarrage DOS et la commande fdisk /mbr pour ré-installer le secteur d'amorçage («master boot record») DOS -- cependant, cela signifie que vous devrez trouver un autre moyen de retourner à Debian ! Pour plus d'informations, se référer à Réactiver DOS et Windows, Section 8.3.
Si vous installez une station de travail sans disque dur, évidemment, démarrer depuis le disque local n'est pas la meilleure option, et cette étape sera sautée.
Même si vous avez l'intention de démarrer le système à partir du disque dur, il est conseillé de créer une disquette d'amorce. La raison est qu'il est possible que l'amorce du disque dur soit mal installée tandis qu'une disquette d'amorce fonctionnera pratiquement toujours. Sélectionnez ``Créer une disquette d'amorçage'' depuis le menu et insérez une disquette vierge dans le système comme indiqué. Soyez sûr que la disquette ne soit pas protégée en écriture pour que le logiciel puisse la formater et écrire dessus. Étiquetez la disquette « Custom Boot » (Amorce sur mesure) et protégez-la en écriture une fois la création terminée. Si vous ne vous servez pas de la disquette «Custom Boot», vous devrez probablement donner des argument de boot. Si vous démarrez avec la Rescue Floppy ou une technique similaire, il vous faura spécifier rescue root=root, ou root est votre partition racine (root), par exemple /dev/sda1.
Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le test de fumée : c'est ce qui se passe lorsqu'on démarre un nouveau système pour la première fois. Retirez la disquette de votre lecteur de disquette et choisissez l'option ``Réamorcer le système''.
Si vous amorcez directement sur Debian et que le système ne démarre pas, utilisez soit votre support d'installation d'origine (par exemple, la Rescue Floppy), ou insérez la disquette « Custom Boot » (Amorce sur mesure) si vous l'avez créée et réamorcez le système. Si vous n'utilisez pas la disquette "Custom Boot", il est probable que vous devrez ajouter quelques arguments de démarrage : si vous démarrer à partir de la Rescue Floppy ou que vous utilisez une technique similaire, vous devez spécifier rescue root=root, où root est votre partition racine, du genre "/dev/sda1".
Debian devrait démarrer et vous devriez voir défiler les mêmes messages que la première fois que vous avez lancé le système d'installation, suivis de quelques nouveaux messages.
Après le démarrage, vous serez invité à compléter la configuration de votre
système de base, et à sélectionner les paquets supplémentaires que vous
souhaitez installer. L'application qui vous guidera est appelée
base-config
.
Si vous voulez ré-exécuter base-config
à n'importe quel moment une
fois que l'installation est complète, exécutez dpkg-reconfigure
base-config (en tant que root).
A moins que vous répondiez «oui» aux mots de passe MD5, le système vous
demandera si vous voulez activer les «shadow passwords». Ceci permet de rendre
votre système Linux un peu plus sécurisé. Dans un système dépourvu de «shadow
passwords», les mots de passe sont stockés (encryptés) sur un fichier lisible
par tous les utilisateurs : /etc/passwd
. Ce fichier doit être
lisible par tous car il contient des informations vitales relatives aux
utilisateurs, par exemple, la relation existant entre un identifiant numérique
et le nom de login. Partant de là, quelqu'un pourrait raisonnablement copier
votre /etc/passwd
et essayer une attaque brutale, c-à-d tester
automatiquement toutes les combinaisons de mots de passe, pour tenter de
déterminer ceux-ci.
Si vos «shadow passwords» sont activés, les mots de passe sont stockés dans
/etc/shadow
, dont l'accès en lecture et en écriture est réservé à
root seulement, et l'accès en lecture au groupe «shadow». Par conséquent nous
vous recommandons d'utiliser les «shadow passwords».
Le compte root est aussi appelé super-utilisateur, c'est un compte qui contourne toutes les protections de sécurité de votre système. Le compte root devrait seulement être utilisé pour l'administration du système et aussi peu souvent que possible.
Tous les mots de passe que vous créez devraient être constitués de 6 à 8 caractères, et devraient combiner majuscules, minuscules, ainsi que tout caractère de ponctuation. Soyez extrêmement prudent lorsque vous spécifiez votre mot de passe root, étant donné qu'il s'agit d'un compte très puissant. Evitez les mots du dictionnaire ou quelque information personnelle qui pourrait être devinée d'une façon ou d'une autre.
Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin de votre mot de passe, soyez extrêmement prudent. Vous ne devriez normalement jamais donner votre mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une machine qui a plus d'un administrateur système.
Il vous sera également proposé de créer un compte personnel. Ceci devrait être votre principal accès personnel. Vous ne devriez PAS utiliser le compte root pour l'usage quotidien ou en tant que compte personnel.
Pourquoi ? Une raison pour laquelle vous devez éviter d'utiliser les privilèges de root est qu'il est très facile d'infliger des dommages irréparables sous root. Une autre raison est que vous pourriez être trompé en exécutant un programme cheval de Troie : c'est un programme utilisant l'avantage des droits du super-utilisateur pour compromettre la sécurité de votre système dans votre dos. N'importe quel livre sur l'administration système d'Unix couvre ce sujet de manière plus détaillée : si ceci est nouveau pour vous, envisagez d'en lire un.
Nommez le compte comme vous voulez. Par exemple, si votre nom est Jean Dupont, vous pouvez utiliser "dupont", "jdupont" ou "jd". On vous demandera aussi le nom complet de l'utilisateur, et comme précédemment, un mot de passe.
Si à un moment quelquonque après l'installation, vous avez besoin de créer un
autre compte, utilisez la commande adduser
.
Il va vous être demandé si vous voulez installer le reste du système en utilisant PPP. Si vous installez depuis un CD-ROM ou si vous êtes raccordé directement à l'Internet, vous pouvez répondre tranquillement «non» à cette question et sauter ce paragraphe.
Si vous choisissez de configurer PPP maintenant, un programme nommé
pppconfig
sera exécuté. Ce programme vous aidera à configurer
votre connection PPP. Assurez-vous, quand il vous demande le nom de votre
connexion téléphonique, de lui donner le nom «provider».
Normalement, le pogramme pppconfig
devrait vous guider à travers
un paramétrage sans peine de PPP. Néanmoins, si cela ne marche pas pour vous,
voyez ci-dessous pour des instructions détaillées.
Pour paramétrer PPP, vous devez connaître les base de la visualisation et de la
modification de fichiers sous Linux. Pour visualiser des fichiers , vous
devriez utiliser more
, ainsi que zmore
pour les
fichiers compressés avex l'extension .gz. Par exemple pour voir
README.debian.gz
, tapez zmore README.debian.gz. Le
système de base est livré avec deux editeurs : ae
, qui est très
simple à utiliser, mais qui n'a pas beaucoup de fonctionnalités, et
elvis-tiny
, qui est un clone limité de vi
. Vous
voudrez probablement installer des éditeurs et visualisateurs plus complets
plus tard, comme nvi
, less
, et emacs
.
Editez le fichier /etc/ppp/peers/provider
et remplacez
«/dev/modem» avec «/dev/ttyS#» où #, correspond au numéro
de votre port série. Sous Linux, les ports série sont numérotés à partir de
zéro; votre premier port série (c-à-d COM1) est
/dev/ttyS0
sous Linux. L'étape suivante est d'éditer
/etc/chatscripts/provider
et inserer le numéro de téléphone de
votre fournisseur d'accès, votre nom d'utilisateur, et votre mot de passe. De
grâce n'enlevez pas le «\q» qui précède le mot de passe. Il sert à ne pas
faire apparaître celui-ci dans les fichiers de log.
Beaucoup de fournisseurs d'accès utilisent PAP ou CHAP pour les séquences de
connexion, à la place de l'identification en mode texte. D'autres utilisent
les deux. Si l'accès à votre fournisseur nécessite PAP ou CHAP, vous allez
devoir suivre une démarche différente. Mettez en commentaire tout ce qui ce
trouve après la chaine de numérotation (celle qui commence par «ATDT») dans
/etc/chatscripts/provider
, modifiez
/etc/ppp/peers/provider
ainsi que décrit plus haut, et ajouter
user name où name correspond à votre nom
d'utilisateur chez votre fournisseur. Ensuite, éditez
/etc/ppp/pap-secrets
ou /etc/ppp/chap-secrets
et
rentrez votre mot de passe.
Vous aurez également besoin d'éditer /etc/resolv.conf
et ajouter
l'adresse IP du serveur de Noms de Domaine (DNS) de votre fournisseur. Les
lignes dans /etc/resolv.conf
ont le format suivant :
nameserver xxx.xxx.xxx.xxx ou les x
représentent les chiffres de l'adresse IP. Accessoirement, vous pourriez
mentionner l'option usepeerdns dans le fichier
/etc/ppp/peers/provider
, qui activera la sélection automatique des
serveusr DNS appropriés, en utilisant les réglages normalement fournis par la
machine distante.
A moins que votre fournisseur n'utilise des procédures de connexion différentes
de tous les autres FAI, l'affaire est faite ! Démarez PPP sous root en tapant
pon
, et suivez l'exécution avec la commande plog
.
Pour vous deconnecter, utilisez poff
, en tant que root.
Lisez le fichier /usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz
pour plus
d'informations sur la manière d'utiliser PPP sur Debian.
Si vous n'avez pas l'utilité de PCMCIA, vous pouvez choisir de l'enlever à ce point. Ceci vous permettra un démarrage plus propre; de même cela vous permettra de replacer votre «noyau» plus facilement (PCMCIA à besoin de nombreuses corrélations entre les différentes versions des pilotes PCMCIA, les modules du «noyau» et le «noyau» lui même).
Le principal outil que les gens utilisent pour installer les paquets sur leur
système est un programme appelé apt-get
, inclus dans le paquet
apt
.[5] APT doit
cependant être configuré, de manière à ce qu'il sache où chercher les paquets.
L'application d'assistance qui vous aidera dans cette tâche s'appelle
apt-setup
.
La prochaine étape dans votre processus de configuration est de renseigner APT
sur l'endroit ou les autres paquets Debian peuvent être trouvés. Remarquez que
vous pouvez ré-exécuter cet outil à n'importe quel moment après l'installation,
en tapant apt-setup
, ou en éditant manuellement le fichier
/etc/apt/sources.list
.
Si vous démarrez depuis un CD officiel, alors un CD-ROM sera défini comme une source APT sans qu'une question vous soit posée. Vous le remarquerez en constatant que le CD est exploré, puis qu'on vous demandera si vous avez d'autres CD à déclarer. Si vous avez un jeu de plusieurs CD — et la plupart des gens en auront — alors vous devriez continuer et les faire explorer un par un.
Pour les utilisateurs qui ne disposent pas d'un CD-ROM officiel, on vous proposera un ensemble de choix relatifs à la manière d'accéder aux paquets Debian : HTTP, FTP, CD-ROM, ou système de fichier local. Pour les utilisateurs de CD-ROM, vous pouvez traverser cette étape en demandant explicitement l'ajout d'une autre source.
Vous devriez savoir qu'il est parfaitement acceptable d'avoir plusieurs sources
APT différentes, y compris pour une même archive Debian. apt-get
ira chercher automatiquement le paquet portant le numéro de verion le plus
élevé parmi ceux disponibles. Ou, par exemple, si vous disposez à la fois
d'une source APT HTTP et CD-ROM, apt-get
devrait utiliser le
CD-ROM quand cela est possible, et n'avoir recours à HTTP que si une version
plus récente est disponible. Néanmoins, ce n'est pas une bonne idée d'ajouter
des souces APT qui ne sont pas indispensables, dans la mesure ou cela aura
tendance à ralentir le processus de sélection des nouvelles versions sur le
réseau.
Si vous envisagez d'installer le reste de votre système à travers le réseau, l'option la plus courante est de sélectionner la source «HTTP». La source «FTP» est également acceptable, mais a tendance à être légèrement plus lente dans l'établissement des connexions.
Pour chacune des sources de paquets réseau, il vous sera demandé si vous voulez
utilisez du «logiciel non-US». Vous souhaiterez répondre «oui» en général, car
dans le cas contraire vous n'aurez pas accès aux logiciels utilisant des
protections cryptographiques, comme le très populaire programme
ssh
.
Ensuite, on vous demandera si vous voulez utiliser du logiciel qui n'est pas
libre. Ceci se réfère aux logiciels commerciaux ou aux logiciels autres qui ne
répondent pas aux critères définis dans Debian Free Software
Guidelines
. C'est bien de répondre «oui», mais faites attention en
installant de tels logiciels, car vous devez vous assurer que vous les utilisez
conformément à leur licence.
L'étape suivante dans la configuration des sources de paquets réseau consiste à
dire à apt-setup
dans quel pays vous vivez. Ceci configure le
miroir réseau Debian officiel que vous allez utiliser. En fonction du lieu
sélectionné, une liste de machines possibles vous sera présentée. Il est en
général suffisant de choisir la première de la liste, mais n'importe laquelle
peut convenir.
Si vous installez a travers HTTP, on vous demandera de configurer votre serveur de proxy. Ceci est parfois nécessaire pour les gens derrière des firewalls, ou sur des réseaux d'entreprise, etc.
Finalement, votre nouvelle source de paquets va être testée. Si tout va bien, on vous demandera si oui ou non vous voulez recommencer toutes ces opérations avec une autre source de paquets réseau.
On vous demandera ensuite si vous voulez ou pas installer les paquets par une méthode simple, ou par une méthode avancée, plus fine. Nous vous recommandons de commencer par la méthode simple, dans la mesure ou vous pourrez toujours recourir à la méthode avancée ultérieurement.
Vous devriez savoir que pour l'installation simple, base-config
a
le plus souvent recours au programme tasksel
. Pour l'installation
de paquets avancée, il est fait recours au programme dselect
.
Chacun de ces programmes peut être exécuté à n'importe quel moment après
l'installation pour installer d'autres paquets. Une fois que l'installation
est terminée, si vous cherchez un paquet particulier, tapez simplement
apt-get install package, où package est le
nom du paquet souhaité.
Si vous choisissez l'installation «simple», vous serez transféré dans le «Task
Installer» (tasksel
). Cette technique vous propose un ensemble de
configurations logicielles prêtes à l'enploi, proposées par Debian. Vous
pourriez toujours choisir, paquet par paquet, ce que vous voulez installer sur
votre nouvelle machine. Ceci est la fonction du programme
dselect
, décrit plus bas. Mais ceci peut être un longue tâche
avec près de 3900 paquets disponibles dans Debian !
C'est pour cette raision que vous avez la possibilité de choisir plutôt des tâches. Celles-ci représentent, de manière large, des ensembles de travaux ou de choses que vous voulez faire sur votre machine, tels que «Samba» pour des serveurs Samba, ou «Gnome Desktop» pour l'environnement de bureau GNOME.
Chaque tâche (task) peut être mise en surbrillance, et sélectionner «Task Info» pour avoir plus d'informations sur cette tâche. Ceci vous montrera une description détaillée et les listes de paquets inclus pour cette tâche.
Vos tâches sélectionnées, sélectionner «Finish». A partir de là,
apt-get
sera exécuté pour installer les paquets que vous avez
choisis. Vous verrez le nombre de paquets installés, et le nombre de
kilo-octets de paquets qui devront être téléchargés, au besoin.
Il y a deux lacunes qui doivent être mentionnées maintenant. En premier, parmi les 3900 paquets disponibles sur Debian, seule une petite minorité de ceux-ci sont couverts par les tâches proposées par le «Task Installer».
Pour avoir des informations sur les paquets supplémentaires, utilisez soit
apt-cache search search-string pour une chaîne de
recherche donnée (voir la page de manuel apt-cache(8)
), soit
exécutez dselect
de la manière décrite ci-dessous.
La seconde lacune est que certains paquets qualifiés de «standard» ne sont pas installés par défaut. Ainsi, des logiciels que nous considérons faire partie intégrante de tout système Linux, peuvent ne pas être installés. .
Pour installer ces logiciels, exécutez simplement tasksel -s, sans sélectionner de paquets, et sélectionnez «Finish».
dselect
Si vous avez pris l'option sélection de paquet «avancée», vous allez tomber
dans le programme dselect
. Le Tutoriel dselect
est neçéssaire avant de
lancer dselect
. dselect
vous permet de sélectionner
les paquets à installer sur votre système. Si vous avez un CD-ROM ou
disque dur contenant les paquets supplémentaires de Debian que vous souhaitez
installer sur votre système, ou si vous êtes connecté à l'Internet, ceci vous
sera utile tout de suite. Sinon, vous voudrez peut être quitter
dselect
et le lancer plus tard, quand vous aurez transféré les
fichiers de paquets Debian sur votre système. Vous devez être
super-utilisateur (root) quand vous exécutez dselect
.
Quand vos paquets seront installés, vous vous retrouverez face a l'invite de connexion (login). Connectez-vous en utilisant le nom de connexion et le mot de passe que vous avez choisi. Votre système est maintenant prêt à être utilisé.